Als Partei der sozialen Mitte stehen wir für Integration und gesellschaftlichen Zusammenhalt. Einer Diskussion über das Ausländerwahlrecht werden wir uns deshalb nicht verschließen. Im Gegenteil. Diese Diskussion muss geführt werden. Gut vorbereitet. In der breiten Öffentlichkeit unter Anteilnahme aller Menschen, die in diesem Land leben.
Wir verweisen auch auf unser Wahlprogramm von 2009. Das ist unsere Position, der wir uns verpflichtet fühlen.
Die demografische Entwickelung in unserem Land wirft in der Tat einige Fragen auf. Wir sind nachdrücklich der Meinung, dass die Ausländer, die in Luxemburg leben mehr als nur im ökonomischen System integriert sein sollen. Wer die Antwort auf alle Fragen der Einbindung in unsere Gesellschaft aber einzig und alleine im Wahlrecht für Ausländer sieht, wird der komplexen Fragestellung nicht gerecht.
Integration ist nicht alleine über das Wahlrecht zu erreichen. Integration hat in unseren Augen viele Facetten: Die Sprache oder das Engagement in Vereinen, die Kultur oder der Arbeitsplatz zum Beispiel.
Integration ist zudem keine Einbahnstraße. Es ist ein Nehmen und Geben.
Integration hat auch etwas mit der Staatsbürgerschaft zu tun. Im Sinne einer stärkeren Integration wurde die doppelte Staatsbürgerschaft eingeführt. Nach der Konsultierungsdebatte morgen Donnerstag im Parlament und aufgrund der Resultate, einer im September 2012 eingeleiteten Umfrage möchte Justizminister François Biltgen nun möglichst bald einen Gesetzentwurf zur Reform der Staatsbürgerschaft einreichen. Aufenthaltsdauer und Sprachanforderung sollen hierbei weiterhin eine wichtige Rolle spielen.
Wenn wir über das Wahlrecht für Ausländer bei den Nationalwahlen reden, kommen wir dann auch nicht umhin, uns mit den Gemeinde- und Europawahlen zu befassen. Trotz einer Vielzahl an arbeitsintensiven Kampagnen in den letzten Jahren hält die Begeisterung sich bei diesen Wahlen stark in Grenzen.
Wo aber, so muss man sich fragen, ist die Bedeutung der Bürgernähe und der Mitbestimmung grösser als denn in den Gemeinden? Wahlrecht alleine reicht also scheinbar nicht aus, um ein Mehr an Beteiligung und Interesse zu fördern.
Möchte man das Wahlrecht neu definieren so muss man zudem bedenken, dass vorher eine Reihe juristischer Fragen geklärt werden müssen (Verfassungsrecht, Wahlpflicht, aktives und passives Wahlrecht zum Beispiel).
Es geht also wirklich darum die zu führende Debatte gut vorzubereiten.
Da das Wahlrecht ein wesentlicher Bestandteil der nationalen Souveränität ist, gilt es vor allem auch die Luxemburger mit an Bord zu nehmen.
Hauruckverfahren eignen sich nicht für große, zukunftsweisende Politik. Deshalb sollte man jetzt nicht aus der Hüfte schießen und das Wahlrecht für Ausländer auf ein einfaches Ja oder Nein reduzieren.
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Ne pas brûler les étapes
La politique sociale se trouve au cœur de notre action, il en est ainsi également en ce qui concerne l’intégration et la cohésion de notre société. Aussi, le CSV ne se fermera pas à un débat relatif au droit de vote des étrangers. Bien au contraire. Ce débat doit être mené. Il doit être bien préparé et il doit être public avec la participation de tous ceux qui résident dans notre pays.
Dans ce contexte, nous tenons à rappeler notre position affichée dans le programme électoral de 2009. C’est notre position et elle nous engage. Le développement démographique dans notre pays soulève effectivement plusieurs questions. Nous sommes fermement d’avis que les concitoyens étrangers résidant au Luxembourg ne doivent pas seulement être intégrés dans notre système économique. Penser que la réponse à l’intégration dans notre société repose seulement et uniquement dans l’octroi du droit de vote à nos concitoyens étrangers est synonyme de méconnaissance de la complexité du sujet.
L’intégration ne passe pas seulement par le droit de vote. Selon nous, l’intégration a de multiples facettes comme par exemple la langue ou encore l’engagement dans des associations, dans la culture ou sur le lieu du travail. Par ailleurs, l’intégration n’est pas à sens unique. Il s’agit de prendre et de donner.
Intégration et nationalité vont de pair. Ainsi, la double nationalité a été introduite afin de renforcer l’intégration. Jeudi se tiendra à la Chambre des Députés un débat de consultation et sur base des conclusions d’un sondage mené au mois de septembre 2012, le ministre de la Justice François Biltgen soumettra rapidement un projet de loi relatif à la réforme du droit de la nationalité luxembourgeoise. La durée de résidence ainsi que les exigences linguistiques occuperont une place importante.
Lorsque l’on aborde le droit de vote des étrangers pour les élections législatives, il est évident qu’il faut également aborder celui pour les élections communales et européennes. L’importance du droit à la participation démocratique et du principe „proche du citoyen“ n’est-elle pas la plus prononcée précisément dans les communes ? Le droit de vote ne semble cependant pas suffire afin de promouvoir plus d’intérêt et plus de participation.
Lorsque l’on souhaite redéfinir le droit de vote, il faut savoir que toute une série de questions juridiques doivent être préalablement clarifiées comme par exemple le droit constitutionnel, l’obligation de voter, l’éligibilité. Il est donc indispensable de bien préparer ce débat.
Et puisque le droit de vote est un élément essentiel de la souveraineté nationale, il est également évident qu’il faudra impliquer dans le débat les Luxembourgeois. La politique des tambours battants ne se prête guère à la conduite d’une politique d’avenir réfléchie. C’est pourquoi il ne faut pas brûler les étapes et il ne faut pas réduire le droit de vote des étrangers à un simple « oui ou non ».
Communiqué par le secrétariat général