Wéi ass d’Positioun vun der Regierung zu der Unerkennung vun engem souveräne palestinenseche Staat ?

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Monsieur le Président,
Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaitons poser une question parlementaire à Monsieur le Premier Ministre et à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes au sujet de la position luxembourgeoise relative à la reconnaissance d’un État palestinien souverain.
En effet, dans un article dans le « Süddeutsche Zeitung » du 17 janvier 2018, Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes vient de déclarer : « Wenn Frankreich mit der Anerkennung Palästinas voran gehen würde, würden weitere Staaten folgen, auch Luxemburg ». Or, la Chambre des Députés a clairement, dans une motion du 17 décembre 2014, invité le Gouvernement « à reconnaître en principe l’État palestinien et à appuyer la solution fondée sur les deux États, et à estimer que celles-ci devraient aller de pair avec le processus des pourparlers de paix, qui devrait être mis en marche ». Une autre motion votée également le 17 décembre 2014 a, quant à elle, invité le Gouvernement procéder à la précitée reconnaissance « au moment qui sera jugé le plus opportun ».

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Premier Ministre et à Ministre des Affaires étrangères et européennes:

1. Messieurs les Ministres peuvent-ils nous confirmer que la précitée déclaration du Ministre des Affaires étrangères et européennes dans un journal allemand correspond à la position officielle du Gouvernement relative à la reconnaissance d’un État palestinien souverain ? Pensent-ils vraiment qu’une reconnaissance dans le climat actuel des négociations va « de pair avec le processus des pourparlers de paix » et constitue dès los le « moment (…) le plus opportun » pour une décision d’une telle portée ?
2. Dans l’affirmative, Messieurs les Ministres peuvent-ils nous dire quelles en seraient les conséquences politiques et diplomatiques d’une telle reconnaissance d’une minorité d’États membres de l’Union Européenne. Ne serait-il pas plus judicieux de respecter et de chercher l’unité européenne dans un dossier si sensible ?
3. Dans la négative, Messieurs les Ministres peuvent-ils nous éclairer sur la position exacte du Gouvernement en la matière ?
Nous vous prions de bien vouloir croire, Monsieur le Président, à l’expression de notre très haute considération.

Laurent Mosar

​​​​​Claude Wiseler

Député​​​​​​s
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