Wat geschitt mat de Graffitien an der Aalstad ?

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures au sujet des graffitis observables dans la vieille ville.
Le Fonds de rénovation de la Vieille Ville, institué par la loi du 29 juillet 1993, a pour mission la rénovation partielle ou totale de quatre îlots d’immeubles situés dans la vieille ville de Luxembourg.
Il se trouve que, notamment dans le passage de la « Gëlle Klack », ainsi que dans la rue de la Monnaie, faisant partie des parcelles en question, de nombreux graffitis sont apparus sur les murs, ce qui enlève beaucoup à l’attrait de la vieille ville.
Si les graffitis peuvent être considérés comme artistiques et sont les bienvenus sur les infrastructures pour lesquelles une permission a été accordée, comme c’est le cas notamment de l’ancien centre Hamilius ou encore de l’abattoir de Hollerich, d’autres ressemblent plus à des tags ou expressions décryptées, dénués de toute création artistique et dégradent le patrimoine culturel et architectural inhérent à notre vieille ville. Un fonds budgétaire a justement été créé pour maintenir l’authenticité et l’esthétique de l’architecture caractérisant l’histoire de notre capitale, et pour donner une valeur ajoutée autour des places et ruelles comme lieu de rencontre.
C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures :
Monsieur le Ministre estime-t-il également que les graffitis non autorisés dans la vieille ville dégradent le patrimoine culturel et architectural ?
Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre songe-t-il à les faire enlever prochainement ? Le Fonds de rénovation sera-t-il utilisé pour couvrir les frais occasionnés ?
Quelles précautions Monsieur le Ministre envisage-t-il de prendre afin que ces actes ne se renouvellent plus ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Serge Wilmes
Député

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