Réduction des heures d’éducation physique dans l’Enseignement secondaire technique

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser quelques questions à Madame la Ministre de l’Éducation nationale.

Lors de l’assemblée générale du Comité Olympique et Sportif Luxembourgeois (COSL) du 2 mars 2013, le Président de l’Association des Professeurs d’Éducation Physique (APEP) Claude Schumacher a ouvertement critiqué la décision prise par le Ministère de l’Éducation nationale de réduire de deux heures à une heure hebdomadaire l’éducation physique dans le programme des 12e et 13e de l’Enseignement secondaire technique.

Dans les trois à quatre années scolaires à venir, pas moins de 3500 élèves seront concernés par cette mesure. Soulevons que la surcharge pondérale et l’obésité chez les jeunes et adolescents (dépassant les 20% au Luxembourg !) ne cesse d’être un phénomène plus qu’inquiétant dans notre société et qu’il est indispensable de réagir, en particulier dans le cadre de l’éducation nationale.

Le Président de l’APEP tenait à rappeler que la Ministre de l’Éducation nationale s’était justement engagée en faveur d’un renforcement de la place du sport au sein de l’enseignement scolaire dans le cadre du plan d’actions publié il y a un an et demi.

La décision prise par le Gouvernement semble pourtant être en contradiction avec ses objectifs. C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de l’Éducation nationale :

  1. Comment la Ministre explique-t-elle cette divergence entre l’objectif fixé par le plan d’actions quant à la place du sport à l’école d’un côté et la décision récente de réduire l’éducation physique dans l’Enseignement secondaire technique de l’autre côté ?
  2. La Ministre n’est-elle pas d’avis que la réduction de l’éducation physique dans le programme scolaire est le mauvais message pour la promotion de la mobilité et la lutte contre l’obésité chez nos enfants ?
  3. La Ministre serait-elle prête à revenir sur sa décision et réfléchir à une autre solution, s’alignant sur les objectifs du plan d’actions gouvernemental ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Nancy Arendt

Députée

Zréck