Prise en charge des élèves au « Lënster Lycée » en dehors des heures de cours

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse au sujet de la prise en charge des élèves au  « Lënster Lycée »  en dehors des heures de cours.

Lors de la réunion de la Commission de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse  du 12 mars 2014, les députés se sont vu expliquer le concept pédagogique du futur « Lënster Lycée » qui ouvrira ses portes à la rentrée scolaire 2014-2015. Une particularité réside dans le fait que  le lycée offrira une structure d’accueil adaptée aux besoins des parents et des élèves. En effet, il s’agit d’une école à journée continue, qui est ouverte aux élèves de 7.30 heures à 18.30 heures. Tandis que les cours obligatoires se dérouleront entre 8 et 16 heures (à part les vendredis où les cours se termineront à midi), des activités facultatives ainsi que des cours d’appuis seront proposées aux élèves intéressées après 16 heures voire à partir de midi pour les jours du vendredi. Cette offre d’accueil des élèves fait partie de l’autonomie conférée aux écoles.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse :

–          Monsieur le Ministre peut-il me renseigner quels autres lycées offrent, dans le cadre de leur autonomie,  un accueil  à l’instar du « Lënster Lycée »  et combien de semi-internats fonctionnent auprès des lycées ?

–          D’après mes informations, l’accueil offert au « Lënster Lycée » sera gratuit. Est-ce que ces informations correspondent à la réalité ?

–          Monsieur le Ministre pourrait-il m’indiquer le montant des frais d’accueil dans les autres lycées offrant un tel service voire dans les semi-internats ?

–          Au cas où l’accueil au « Lënster Lycée » serait gratuit, Monsieur le Ministre ne juge-t-il pas cet état des choses contraire au principe de l’égalité de traitement entre les élèves ? Le Ministre envisage-t-il de remédier à cette situation ? Si oui, de quelle manière ?

–          Selon Monsieur le Ministre, existe-t-il  un concept global pour la mise en œuvre de l’encadrement des élèves en dehors des cours obligatoires dans les lycées ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Martine Hansen

Députée

Zréck