Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse au sujet de l’organisation des cours de natation dans l’enseignement fondamental.
Beaucoup de titulaires de classe et chargés de cours de l’école fondamentale ne possèdent pas un premier brevet de sauvetage, or ils assurent le cours de natation à l’école et même souvent lors des vacances de colonies. Une formation spécifique et obligatoire pour recevoir un tel brevet n’est pas prévue par loi. Pourtant des particuliers offrent des cours de formation et certifient par après un brevet de sauvetage.
Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse :
- Lors du cours de natation à l’école, est-ce que des instructeurs de natation sont toujours présents pour assurer le sauvetage ? Leur présence est-elle obligatoire ? Existe-il des situations où l’instructeur de natation n’est pas présent ?
- Monsieur le Ministre, l’acquis d’un tel brevet de sauvetage ne devrait-il pas être une obligation pour le personnel encadrant la natation d’enfants à l’école et dans les vacances de colonies pour pouvoir agir correctement en cas d’un incident ?
- Le Ministre est-il au courant que des particuliers offrent des cours de sauvetage et certifient le brevet ?
- Le Ministre peut-il me fournir de plus amples informations sur le coût de ces cours de formation ?
- Monsieur le Ministre, pour l’instant, qui exactement peut offrir des cours de sauvetage au Luxembourg? Quelle formation faut-il avoir pour pouvoir offrir ces cours ?
- Est-ce que la même personne certifie par après le brevet de sauvetage ? Ce brevet est-il valable ?
- A l’étranger, comme en Allemagne, en France ou en Australie, le brevet de sauvetage est certifié par la Fédération de Natation et de Sauvetage. Monsieur le Ministre entend-il suivre le même exemple ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération
Nancy Arendt
Députée
Zréck