Optimisation des horaires et programmes du sport scolaire

Monsieur le Président,

Nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une série de questions à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse et à Monsieur le Ministre des Sports.

Au sein du programme gouvernemental, le renforcement et l’amélioration des initiatives favorisant une éducation motrice et sportive des enfants et des jeunes occupent une place importante. Ainsi, le programme gouvernemental stipule « qu’une activité physique et sportive adaptée, dès le plus jeune âge, depuis les services d’éducation et d’accueil, à travers l’école fondamentale puis l’enseignement secondaire, reste la base vitale et nécessaire pour promouvoir et garantir à tout adolescent une éducation motrice et sportive indispensable pour la vie. » Un peu plus loin, on peut lire que « les horaires et programmes du sport scolaire et périscolaire sont à optimiser en fonction de la mission éducative de l’école et des services d’éducation et d’accueil dans ce domaine ». Les moyens préconisés pour atteindre cet objectif résident, d’après le gouvernement, dans «  le renforcement et l’amélioration de la formation initiale et continue des professionnels œuvrant dans des structures d’encadrement scolaire, périscolaire et extrascolaire… » .

Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes aux Ministres des Sports et de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse :

  • De quelle manière le gouvernement entend-il réaliser en pratique une telle optimisation des horaires et programmes du sport scolaire alors que l’emploi du temps actuel dans l’enseignement fondamental est déjà très serré ?
  • Considérant l’importance accordée à l’éducation motrice et sportive des enfants et des jeunes, Messieurs  les Ministres  considèrent-ils que le renforcement et l’amélioration de la formation initiale et continue des professionnels œuvrant dans des structures d’encadrement scolaire, périscolaire et extrascolaire, suffisent à pouvoir garantir les bases d’une éducation solide des élèves en la matière ? De quelle manière et, le cas échéant, avec qui, Messieurs les Ministres, projettent-ils d’améliorer les formations en question? Le gouvernement envisage-t-il  également dans ce contexte d’avoir recours à des diplômés en sciences et techniques du sport afin de relever ce défi ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

Françoise Hetto-Gaasch

Nancy Kemp-Arendt

Députées

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