L’offre de formation en Sciences de l’Éducation

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser quelques questions à Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche au sujet de l’offre de formation en Sciences de l’Éducation.

Depuis sa création, l’Université de Luxembourg propose une formation de Bachelor en Sciences de l’Éducation. Ce diplôme permet aux étudiant(e)s luxembourgeois(es) de commencer une carrière dans l’enseignement dans les écoles fondamentales, les classes de l’enseignement modulaire et les institutions de l’enseignement différencié au Luxembourg. Les candidat(e)s aspirant à une telle carrière doivent justifier d’une qualification d’enseignement supérieur de niveau bac +4, donc 4 années d’étude.

Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche reconnaît désormais les études de sciences de l’éducation proposées par quelques universités suisses. Étant donné qu’il s’agit d’un Bachelor, le plan d’études en question peut être abouti en seulement 3 ans.

Or, ceci pénalise les étudiant(e)s qui suivent leur formation au Luxembourg ou en Belgique aux niveaux de la durée des études, du début de leur carrière professionnelle et finalement de leur situation financière.

C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :

  • La Ministre peut-elle me confirmer les informations quant à la reconnaissance du Bachelor en Sciences de d’Éducation acquis en Suisse ?
  • Dans l’affirmative, la Ministre n’est-elle pas d’avis que les étudiant(e)s en Sciences de l’Éducation suivant leur formation au Luxembourg ou en Belgique sont désavantagé(e)s par rapport à ceux/celles inscrit(e)s à une université suisse ?
  • Dans ce cas, la Ministre qu’entend-elle entreprendre afin de remédier à cette situation discriminatoire ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marie-Josée FRANK

Députée

Zréck