Kéinten d’Héichleeschtungssportler och zu Lëtzebuerg ee spezielle Statut mat finanzieller a sozialer Sécherheet kréien ?

Réponse à la question N° 1829 (Question écrite) de Madame Nancy Arendt, Députée concernant Sportifs de haut niveau, par Monsieur Romain Schneider, Ministre des Sports: Qp 1829


Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Sport au sujet des sportifs de haut niveau.
Animés par la passion du sport et ses valeurs et ambassadeurs d’exception, les sportifs représentent avec honneur le Luxembourg dans les compétitions internationales. L’importance des fonctions sociales et éducatives du sport est démontrée : le sport participe directement au renforcement de la cohésion sociale et constitue un puissant facteur d’intégration.
Ces dernières années nos sportifs de haut niveau, représentés dans le monde entier, attirent de plus en plus souvent une attention globale, ce qui permet de mettre notre pays en évidence au niveau mondial.
Partant également du constat que « la quasi-totalité des sportifs de haut niveau et des sportifs professionnels sont mal ou insuffisamment préparés à une intégration sociale réussie à l’expiration de leur carrière sportive [et qu’] ils ont participé au rayonnement de la France mais celle-ci ne parvient pas à les préparer correctement à leur reconversion », le Sénat et l’Assemblée nationale en France ont adopté en novembre dernier une loi qui créée un statut juridique pour les sportifs de haut niveau et professionnels et leur offre ainsi une couverture sociale et une reconversion professionnelle.
Lors de la Présidence européenne luxembourgeoise, la discussion de la « Dual Career » démontra la grande difficulté de combiner le sport de haut niveau soit avec l’école ou avec la préparation à la vie professionnelle et souligna l’importance de mesures étatiques additionnelles comme la France les a mises en vigueur. Ceci s’avère d’autant plus important pour des sports moins commercialisés, médiatisés et par la suite moins bien rénummérés.

Au Luxembourg la seule option possible pour les sportifs d’un assez haut niveau est l’engagement dans la section des sportifs d’élite de l’armée luxembourgeoise. Or deux problèmes se posent : D’un côté les sportifs ne peuvent pas exercer leur sport en question lors de l’instruction de base d’une durée de 4 mois, ce qui constitue une interruption d’entrainement importante. De l’autre côté, les sportifs de haut niveau ne peuvent pas opter pour la section des sportifs d’élite s’ils désirent poursuivre des études supérieures.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Sports :
Monsieur le Ministre envisage-t-il suivre l’exemple français en dotant le sportif de haut niveau d’un statut juridique à part entière, en lui offrant une sécurité financière et sociale reconnue ?

Est-il prévu un changement concernant la non-compatibilité entre l’inscription à l’université et l’engagement dans l’armée pour les sportifs concernés ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Nancy Arendt
Députée

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