Evolution du dossier de l’Université de la Grande Région

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser quelques questions à Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche concernant l’évolution du dossier de l’Université de la Grande Région.

Depuis 2008, l’Université de la Grande Région (UGR), regroupant les universités de la Sarre, de Lorraine, de Liège, de Trèves, de Kaiserslautern et du Luxembourg, aspire à une ambition internationale. Le réseau universitaire de l’UGR compte plus de 115.000 étudiantes et étudiants de toutes nationalités et représente un vaste espace d’enseignement et de recherche privilégié. Les étudiant(e)s et doctorant(e)s ont la possibilité de bénéficier de l’offre de formation des universités partenaires, de coopérer en matière de recherche et d’être mobiles à l’échelle transfrontalière.

Le projet développé vise plusieurs axes, dont la création de parcours de formation transfrontaliers originaux pour attirer des étudiants internationaux dans la Grande Région. La mobilité du réseau est promue grâce à la simplification des formalités administratives, l’accès aux cours, aux bibliothèques, aux restaurants universitaires ainsi qu’à d’autres services pour étudiants. Comme les régions, en partenariat avec les universités représentées, collaborent avec les sociétés de transport à ce projet transfrontalier, l’offre et les tarifs des transports sont avantageux pour les utilisateurs.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche quant à l’état :

  • du renforcement de l’offre de formation au sein des universités partenaires ;
  • de la création des nouveaux diplômes conjoints ;
  • des coopérations transfrontalières avec une offre de cours coordonnée et une reconnaissance mutuelle des crédits ;
  • de l’offre accrue des séminaires transfrontaliers ;
  • de la mise en réseau interdisciplinaire de scientifiques et dans quels domaines ;
  • de la coopération étroite dans la formation des doctorant(e)s voire cotutelles de thèses internationales ;
  • des suites prioritaires données en aval du rapport d’évaluation de l’UGR en avril 2012.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

 Marcel Oberweis

Député

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