« e-bac » ou formation par « blended learning » – Succès ou échec ?

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle.

Depuis son lancement en octobre 2006, l’ « e-bac » ou formation par « blended learning » du Ministère de l’Éducation nationale  s’inscrit dans le cadre de la 2e voie de qualification proposée aux adultes qui ont quitté l’enseignement secondaire sans diplôme et qui souhaitent reprendre et finaliser leurs études post-primaires. Cette voie de formation permet ainsi  aux adultes de préparer leur diplôme de fin d’études secondaires (baccalauréat) de la section G en mode « blended learning » : ainsi  75% des cours se déroulent à distance, via internet, et seuls 25% des cours sont dispensés en présence. Selon le Ministère,  la disparition d’une grande partie des contraintes temporelles et géographiques au niveau de l’organisation de l’apprentissage et des déplacements devrait permettre à un plus grand nombre d’adultes de concilier activité professionnelle, vie familiale et études. L’examen permettant d’obtenir un diplôme de fin d’études est identique à celui de l’enseignement traditionnel.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Famille et de l’intégration :

  • Existe-t-il des statistiques renseignant sur le nombre d’inscriptions à l’e-bac ainsi que sur le taux de réussite des personnes inscrites ?
  • Vu le profil ciblé des personnes enclines à s’inscrire à cette voie de formation, ne serait-il pas opportun d’élargir l’offre existante, de manière à proposer également un « e-bac technique » voire d’autres types de diplômes de technicien ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Marcel Oberweis
Député
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