Une question parlementaire de Monsieur le député Ali Kaes à Monsieur le Ministre de l’Intérieur et à la Grande Région
J’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Intérieur et à la Grande Région concernant les conditions d’admissibilité aux fonctions de sapeur-pompier volontaire.
Le règlement grand-ducal du 6 mai 2010 portant organisation 1. de la division d’incendie et de sauvetage de l’Administration des services de secours et 2. des services d’incendie et de sauvetage des communes précise que les personnes âgées de seize ans au moins et de soixante-cinq ans au plus peuvent faire partie des services d’incendie et de sauvetage volontaires.
Dans un délai de deux années à compter de sa date d’admission, le candidat doit avoir obtenu le brevet de formation initiale des sapeurs-pompiers volontaires. Endéans les cinq années qui suivent l’adhésion du candidat, ce dernier doit obtenir le brevet d’aptitude du 1er degré portant sur les techniques de la lutte contre l’incendie.
Le sapeur-pompier qui n’est pas détenteur de ce brevet ne peut plus participer activement à des interventions.
Dans ce contexte j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures.
- Est-ce que les dispositions susmentionnées ne risquent pas de provoquer des effets négatifs au sein d’un certain nombre de corps de sapeurs-pompiers et notamment au niveau du nombre de pompiers actifs ?
- Monsieur le Ministre n’estime-t-il pas que des sapeurs-pompiers volontaires âgés de cinquante ans au moins devraient être dispensés de l’examen de brevet d’aptitude du 1er degré, sous réserve de la justification d’une certaine expérience dans le service d’incendie et de sauvetage (p.ex au moins 20 ans de service) ?
- Est-ce que le Ministre envisage de valoriser les savoirs et compétences des sapeurs-pompiers volontaires acquis par leur expérience professionnelle ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.