Une question parlementaire de Madame la députée Nancy Arendt à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale
J’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale.
Selon une étude publiée récemment par l’Organisation mondiale de la santé – OMS, la fumée passive tue quelque 600.000 personnes chaque année. Dans cette étude, la première à se pencher sur l’impact mondial de ce phénomène, les experts de l’OMS soulignent que les enfants sont plus exposés que n’importe quelle autre catégorie d’âge. Ils sont environ 165 000 à en mourir tous les ans. La fumée passive a provoqué selon l’OMS 379 000 décès par maladies cardiaques, 165 000 décès par infections des voies respiratoires basses, 36 900 décès dus à l’asthme et 21 400 décès suite à un cancer du poumon.
Une autre étude publiée par la fondation luxembourgeoise contre le cancer démontre une claire tendance à la baisse des jeunes qui fument. En outre, 72% des jeunes de 11-18 ans sont pour l’interdiction de fumer dans les cafés et discothèques.
Au vu de ce qui précède, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale :
- Quelles sont les démarches que le Gouvernement entend entreprendre afin de mieux protéger les enfants et les jeunes de la fumée passive ?
- Quelles sont les initiatives les plus récentes visant à réduire le tabagisme et plus précisément le tabagisme chez les jeunes ?
- Sachant qu’à travers une initiative reposant sur un Livre Vert de 2007, la Commission européenne encourage les Etats membres à réduire le tabagisme chez les jeunes d’au moins 50% jusqu’à 2025, Monsieur le Ministre peut-il m’informer sur les statistiques luxembourgeoises y relatives ?
- Au vu des résultats de l’étude de la fondation luxembourgeoise contre le cancer, notamment en ce qui concerne le souhait d’une interdiction de fumer dans les cafés et discothèques, Monsieur le Ministre n’estime-t-il pas que l’on devrait légiférer en ce sens ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.