Prévention et dépistage du cancer colorectal

Une question parlementaire de Monsieur le député Marcel Oberweis à Monsieur le Ministre de la Santé







Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre de la Santé concernant la prévention et le dépistage du cancer colorectal. 

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, un million de personnes dans le monde sont touchées par le cancer du côlon. Le risque devient appréciable à partir de 45 ans et double ensuite à chaque décennie. Face à un tel fléau, d’importants progrès sont intervenus au cours des dernières années. Le cancer du côlon est la deuxième cause de décès par cancer. Pour mieux lutter contre cette maladie, une détection précoce est capitale. 

Touchant indifféremment les deux sexes, le cancer colorectal se soigne bien à condition d’être détecté précocement. En effet, lorsqu’il est détecté à un stade précoce, le taux de survie est de 94 %. Mais ce cancer est malheureusement encore trop souvent détecté trop tardivement. Or il faut savoir que le dépistage permet d’identifier la maladie à un stade très précoce de son développement en détectant des polypes, avant qu’ils n’évoluent vers un cancer. La coloscopie est actuellement l’examen de référence pour mettre en évidence d’éventuelles anomalies du côlon. 

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Santé:  




  • Est-ce que des données statistiques existent au Luxembourg concernant le dépistage et le traitement du cancer en question. Le cas échéant seraient-elles disponibles à publier ? 













  • Ne faut-il pas lancer une nouvelle campagne nationale afin de sensibiliser tant les médecins que les professionnels de santé et surtout les personnes âgées de plus de 50 ans sur la problématique en question ? 













  • Ne faut-il pas mettre en place un programme de dépistage systématique qui serait organisé par le ministère de la Santé et qui s’adresserait aux femmes et aux hommes âgés de 50 à 74 ans ? 




Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération. 






Marcel Oberweis

Député

 

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