Progression de la tuberculose

Une question parlementaire de Monsieur le député Marcel Oberweis à Monsieur le Ministre de la Santé













Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre de la Santé sur la progression de la tuberculose. 

En France, la tuberculose progresse à nouveau. Selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut national de veille sanitaire, 5.588 malades ont été dénombrés dans l’Hexagone au cours de l’année 2007, soit une augmentation de 5% par rapport à l’année précédente. Si l’Ile de France représente à elle seule, avec ses 2.110 cas répertoriés, près de 38% des cas de tuberculose constatés en 2007, la Lorraine, région voisine du Luxembourg, comptait 180 cas et l’Alsace 126 représentant ainsi entre 5 et 9% des cas de tuberculose en France. A noter encore que depuis juillet 2007, l’obligation de vacciner tous les enfants par le BCG a été remplacée par une recommandation forte pour les groupes à risque. 

Dans ce contexte, j’aurais aimé savoir de Monsieur le Ministre de la Santé :  




  • Qu’en est-il de la situation au Luxembourg ?













  • Le gouvernement dispose-t-il de chiffres précis de personnes atteintes de tuberculose ?













  • Ces chiffres sont-ils en augmentation par rapport aux années précédentes ?













  • Dans l’affirmative, quels sont les facteurs de cette recrudescence ?













  • En tout état de cause, quelle est l’actuelle politique de prévention en la matière ?













  • Le gouvernement estime-t-il que celle-ci est suffisante ?













  • Dans la négative, comment entend-il la réorienter ?










Ne faudrait-il pas, dans ce contexte, envisager une vaccination obligatoire, puisque, sauf erreur, la tuberculose ne figure pas parmi les vaccinations obligatoires au Luxembourg ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Marcel Oberweis
Député

 

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