Une question parlementaire de Monsieur le député Lucien Clement et de Madame la députée Françoise Hetto à Monsieur le Ministre des Transports et à Monsieur le Ministre des Travaux publics
Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous désirons poser une série de questions à Monsieur le Ministre des Transports et à Monsieur le Ministre des Travaux publics concernant la sécurité routière sur la route nationale N28 reliant les villages de Bous et d’Oetrange.
Le tronçon de la N28 entre Bous et Oetrange, notamment le virage à l’entrée de Bous compte parmi les points noirs de notre réseau routier où de nombreux accidents, même mortels, ont eu et continuent d’avoir lieu. Afin de pouvoir réaliser la deuxième partie du contournement entre Bous et Oetrange, la commune de Bous, sur proposition de l’Etat, avait procédé à l’acquisition de 90,30 ares et l’Etat lui-même a acquis plusieurs terrains. Or, en 2007, le gouvernement avait annoncé que le projet ne serait pas réalisé, en raison des coûts trop élevés. A noter cependant que sans cette deuxième partie du contournement beaucoup de voitures traversent et continueront à traverser tous les jours la localité de Bous.
Le Ministre des Transports avait déclaré à l’époque que la mise en place d’un Park&Ride près de la gare d’Oetrange ne constituerait qu’une mesure de deuxième choix afin de délester la route reliant Oetrange avec l’autoroute de Trèves.
Au vu de ce qui précède, nous souhaitons poser la question suivante à Monsieur le Ministre des Transports et à Monsieur le Ministre des Travaux publics :
- Les projets cités ci-dessus, figurent-ils parmi ceux qui seront réalisés dans le cadre des investissements supplémentaires du plan de conjoncture du gouvernement ?
- Dans la négative, quelles sont les raisons pour lesquelles ni ledit contournement ayant un impact positif aussi bien sur le village de Bous que sur la sécurité routière sur le tronçon en question, ni le Park&Ride figurent dans le plan de conjoncture ?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.
Zréck