Une question parlementaire de Monsieur le député Marc Spautz à Monsieur le Ministre des Travaux publics
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Travaux publics concernant le système de contrôle et d’information du trafic sur les autoroutes.
Le système de contrôle et d’information du trafic sur les autoroutes (CITA) a été élaboré pour faire face à des perturbations de la circulation routière et mieux informer les conducteurs avant et surtout pendant leur déplacement.
Or ceci n’est vrai que pour les automobilistes qui circulent déjà sur l’autoroute. Ces derniers sont informés par le biais de panneaux à messages variables et peuvent, en cas d’incident, vite décider de quitter l’autoroute et ainsi éviter un embouteillage. Les automobilistes qui sont cependant en train d’accéder à l’autoroute sont privés de toute information et ne peuvent dès lors éviter un bouchon éventuel.
Un autre problème persiste au niveau de la coopération transfrontalière vu que les différents systèmes de contrôle et d’information du trafic ne semblent pas être harmonisés. En effet, on peut être immobilisé plusieurs centaines de mètres après la frontière luxembourgeoise alors que l’on venait passer en France sous un panneau indiquant que la circulation était fluide.
Au vu de ce qui précède, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Travaux publics.
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Monsieur le Ministre envisage-t-il d’équiper les accès aux autoroutes par une signalisation adéquate pour informer les automobilistes des problèmes qui peuvent persister sur le réseau autoroutier ?
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Est-il envisagé de collaborer plus étroitement avec les services d’informations des pays frontaliers en vue d’une meilleure propagation de l’information vers les automobilistes ?
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Une harmonisation des systèmes d’informations au niveau transfrontalier est-elle envisagée respectivement réalisable ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.