Une question parlementaire de Monsieur le député Marcel Oberweis à Monsieur le Ministre de la Santé
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre de la Santé concernant l’étiquetage nutritionnel des aliments.
Fin janvier 2008, la Commission européenne a proposé de moderniser et d’améliorer la réglementation communautaire en matière d’étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires afin que le consommateur obtienne lors de l’achat les informations essentielles dont il a besoin pour faire les bons choix en vue d’une alimentation équilibrée.
La proposition impose que soient clairement mentionnées, à l’avant de l’emballage, la valeur énergétique et les teneurs en sel, en glucides, avec une référence spécifique aux sucres, et en lipides – y compris les acides gras saturés – par portion, par cent millilitres ou par cent grammes de produit. Ces éléments doivent aussi être indiqués en tant que pourcentages des apports de référence.
Hormis la liste des six nutriments sur le devant de l’emballage, les Etats membres sont libre de développer des systèmes nationaux pour la présentation de ces informations. Chaque Etat membre peut donc décider d’ajouter des éléments visuels symboliques, comme un système de feux de signalisation, à côté des valeurs numériques. Des études démontrent qu’il s’agit du format le plus utile pour les consommateurs.
Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Santé.
- Quelle est la position du gouvernement quant au système de feux de signalisation sur les étiquettes des produits alimentaires ?
- Est-ce qu’un tel système serait réalisable sur tous les produits mis en vente au Luxembourg ?
- Dans la négative, est-ce qu’on pourrait limiter ce système aux aliments produits au Luxembourg ?
- Quels sont les efforts entrepris par le Ministère de la Santé afin de rendre le consommateur attentif en vue d’une alimentation saine et équilibrée ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Député