L’avenir des services de la Luxembourg Air Rescue (LAR)

Une question parlementaire de Messieurs les députés Marco Schank, Ali Kaes et Jean-Paul Schaaf à Monsieur le Ministre des Affaires intérieures et de l’Aménagement du territoire et à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous désirons poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Affaires intérieures et de l’Aménagement du territoire et à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale. 

La Luxembourg Air Rescue (LAR) fondée en avril 1988, a commencé dès 1989 ses activités de sauvetage aérien. La mission de LAR est de sauver des vies humaines et de préserver la santé de personnes en détresse par le biais d’hélicoptères de sauvetage et d’avions sanitaires intervenant au Luxembourg, dans la Grande Région et à travers le monde entier. 

Le financement des services indispensables de la LAR est réalisé à travers les cotisations des membres ainsi que des missions de transport d’organes pour les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. La situation financière de la LAR est cependant très précaire, d’autant plus qu’en cas d’accident la sécurité sociale ne couvre pas les frais de déplacement LAR sur les lieux, si le patient est en fin de compte transporté en ambulance. Selon les responsables de LAR, l’a. s. b. l. aura des difficultés à assurer ses services à moyen terme sans un support financier considérable de la part de l’Etat. 

Vu les développements antérieurs nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Affaires intérieures et de l’Aménagement du territoire et à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale: 

• Le Gouvernement entend-il augmenter son apport financier afin de garantir pour l’avenir les services LAR ? 

• Le Gouvernement n’estime-t-il pas que la sécurité sociale devrait couvrir les frais LAR lorsqu’un de leurs hélicoptères se déplace sur un lieu d’accident même si la victime est en fin de compte transportée en ambulance ? 

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.