Une question parlementaire de Monsieur le député Marc Spautz à Monsieur le Ministre de la Santé
Monsieur le Président,
J’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre de la Santé concernant les délais d’attente pour réaliser un examen scanner et un examen IRM.
Sauf erreur, il faut attendre en moyenne six à huit semaines pour un scanner et plus de deux mois pour un IRM. En fonction de la partie du corps à examiner, ces délais – surtout pour les IRM – peuvent être beaucoup plus importants allant jusqu’à quatre mois.
Ces délais sont longs trop longs voire inacceptables en présence de personnes qui souffrent et pour lesquelles un scanner ou un IRM permettrait de déterminer la maladie ou la lésion à la base de leurs souffrances et partant permettrait de déterminer le meilleur traitement.
Au-delà du fait que ces délais peuvent mettre en jeu la vie des personnes concernées, ils favorisent la chronicité. En effet, pour certaines pathologies, il est très important d’intervenir dès le début en proposant un traitement adéquat pour éviter que la douleur ne s’installe de manière chronique. Or, comme tout le monde le sait, il est difficile de venir à bout des douleurs et troubles chroniques. En conséquence, une réduction des délais d’attente pour réaliser un scanner ou un IRM contribuerait non seulement à améliorer la prise en charge des personnes malades ou souffrantes, mais constituerait également un formidable outil pour réduire les dépenses de la sécurité sociale en prévenant la chronicité de certaines pathologies.
Dans ce contexte, j’aurais aimé savoir de Monsieur le Ministre de la Santé :
- Le gouvernement est-il au courtant des délais moyens actuels pour réaliser un scanner ou un IRM dans les cliniques et hôpitaux luxembourgeois ?
- Ne trouve-t-il pas ces délais trop longs voire inacceptables ?
- Quelles mesures entend-il prendre pour favoriser une réduction des délais d’attente dans des proportions plus convenables ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.
Député