Services de secours et bénévolat

Une question parlementaire de Monsieur le député Marco Schank à Monsieur le Ministre des Affaires intérieures et de l’Aménagement du territoire

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je désire poser une série de questions à Monsieur le Ministre des Affaires intérieures et de l’Aménagement du territoire concernant les services de secours.

Les services de secours luxembourgeois sont assurés par des bénévoles qui s’engagent de plein gré, sans toucher de rémunération dans ces actions au service de la communauté.

Au cours des dernières années on constate une augmentation constante des interventions alors que le nombre et la disponibilité des bénévoles ne cessent de baisser. Il s’en suit que les agents bénévoles des différentes unités ont de plus en plus de mal à garantir à eux seuls l’ensemble des services à prester. Le fait qu’il soit prévu d’engager un ambulancier professionnel d’ici la fin de l’année ne saurait pas pour autant améliorer la situation.

La loi du 12 juin 2004 portant création d’une Administration des services de secours ne semble pas avoir non plus apporté une amélioration quant à la disponibilité des bénévoles.

Vu les développements ci-dessus j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Affaires intérieures et de l’Aménagement du territoire:

  • Le Gouvernement peut-il confirmer la situation telle que décrite ci-dessus ?
  • Le Gouvernement peut-il me fournir des statistiques quant au bénévolat des services de secours au Luxembourg ?
  • Quelles sont les mesures que le Gouvernement envisage d’entreprendre afin de garantir aussi à l’avenir des services de secours de haut standard ?
  • Le Gouvernement n’estime-t-il pas que l’on devrait explorer toutes les voies et tous les moyens possibles afin d’apporter une certaine reconnaissance par rapport au dévouement et au travail désintéressé des bénévoles des services de secours, ce qui contribuerait par le même coup à valoriser l’attrait des services de secours bénévoles et remédierait à la régression des effectifs bénévoles ?
  • Ne faudrait-il pas, à l’instar de certains de nos pays voisins instaurer un système de volontariat comportant une certaine indemnisation par permanence et/ou par intervention ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marco Schank
Député

Zréck