Le service d’urgence des hôpitaux

Une question parlementaire de Monsieur le député Marc Spautz à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaite poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale concernant le service d’urgence des hôpitaux.

Il a été porté à ma connaissance qu’en cas d’urgence pendant le week-end, les patients qui se rendent auprès d’un service d’urgence, doivent très souvent supporter un délai d’attente très long. Certaines personnes auraient même dû patienter pendant six heures avant d’être soignées, ce qui n’est pas de nature à favoriser une prise en charge adéquate dans certains cas.

Les patients qui sont par la suite hospitalisés, doivent parfois partager à trois une chambre prévue pour deux. Selon mes informations il n’est pas non plus exceptionnel qu’un jeune patient cohabite avec des adultes avec la conséquence néfaste de le confronter parfois à des personnes souffrant de troubles du comportement ou présentant une symptomatique grave.

Au vu de ce qui précède, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale :

  • Le Gouvernement considère-t-il que les hôpitaux luxembourgeois soient dotés d’un personnel suffisant et qu’il y ait assez de médecins prévus pour assurer les services d’urgence ?
  • Afin de pouvoir réduire au maximum le temps d’attente, le Gouvernement envisage-t-il une réorganisation des services d’urgence ?
  • Le Gouvernement estime-t-il que les capacités de lits dans les hôpitaux soient suffisantes ?
  • Le Gouvernement, n’estime-t-il pas que l’on devrait réorganiser le système de répartition des chambres afin que les patients soient dispatchés en fonction de leur état de santé et d’éviter que des enfants ne doivent partager une chambre avec des personnes adultes présentant des symptômes qui pourraient éventuellement les traumatiser ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

Marc Spautz
Député

Zréck