Le futur de l’Institut Européen de Technologie

Une question parlementaire de Monsieur le député Marcel Oberweis à Monsieur le Ministre de la Culture, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaite poser une série de questions à Monsieur le Ministre de la Culture, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche concernant le futur de l’Institut Européen de Technologie (IET).

L’Institut Européen de Technologie créé en 2005 représente l’outil avec lequel l’Union européenne a voulu souligner sa vocation de construire des ponts entre le milieu scientifique voire le monde universitaire, d’un côté, et des entreprises de l’autre. Un des buts majeurs de l’IET est d’attirer les étudiants, les chercheurs et les professionnels les plus talentueux du monde et d’améliorer les compétences dans le domaine de la gestion de la recherche et de l’innovation. L’IET devrait ainsi servir de catalyseur de réformes dans le domaine interconnecté de la recherche, de l’éducation et de l’entreprise.

Or, depuis un certain temps, on remarque un désintéressement croissant de la part du milieu industriel et de certains membres du Parlement européen pour l’IET. Selon mes informations, en aval de la conférence de Würzburg (Allemagne), l’IET ne décernerait plus de diplômes et ne resterait qu’un réseau virtuel de taille réduite. Parallèlement les moyens financiers ne seraient pas mis à disposition comme prévu initialement.

Dans ce contexte j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Culture, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche :

  • Monsieur le Ministre peut-il confirmer ces allégations?
  • Les propos concernant le futur de l’IET ne laissent-ils pas surgir la crainte que cet outil performant de la société des connaissances tant souhaité ne verra pas le jour dans la forme prévue initialement ?
  • Quelle est la position du gouvernement luxembourgeoise dans ce dossier ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marcel Oberweis
Député

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