L’avancée des chenilles urticantes dans nos pays limitrophes

Une question parlementaire de Monsieur le député Marcel Oberweis à Monsieur le Ministre de l’Agriculture

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question à Monsieur le Ministre de l’Agriculture concernant l’avancée des chenilles urticantes dans nos pays limitrophes.

La chenille urticante provoque chez l’homme des crises d’urticaire parfois impressionnantes et la présence de cet animal est monnaie courante en nombre d’endroits dans l’est de la France et de la Belgique, voire la Flandre orientale et le Brabant flamand.

Sa présence est reconnaissable par de gros cocons blancs dans différents espèces d’arbres, e.a. les résineux. Quoique les sangliers et les coucous soient leurs plus féroces prédateurs, les populations des chenilles processionnaires ne cessent de croître.

Suite aux conséquences du changement climatique, les chenilles urticantes s’attaquent à de nombreux arbres, pourtant le chêne et le bouleau étant épargnés à cause de l’odeur émise. L’impact économique peut être considérable car cette espèce a une forte tendance à pulluler et à s’attaquer à de nombreux feuillus et des espèces fruitières.

Selon mes informations, il existe deux méthodes efficaces pour lutter contre ce fléau à savoir le feu et les bacilles de Turinge.

Dans ce contexte, j’aimerais poser la question suivante à Monsieur le Ministre de l’Agriculture :

  • Est-ce que les services compétents luxembourgeois en la matière connaissent ce fléau ?
  • Dans l’affirmative au vu de l’état des arbres déjà très précaire, quelles sont les mesures qui ont été entreprises pour vaincre la chenille urticante ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marcel Oberweis
Député

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