L’éducation sexuelle

Une question parlementaire de Madame la députée Nancy Arendt à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle au sujet de l’éducation sexuelle à l’école.

Depuis quelques années, le pourcentage des mères mineures est en hausse, notamment celui des mères de moins de 16 ans.

En 2005, 50% des demandes d’interruption volontaire de grossesse au Grand-Duché du Luxembourg émanaient de jeunes femmes de moins de 25 ans, dont 6% avaient moins de 16 ans.

De nombreuses études soulignent l’importance de l’éducation sexuelle pour éviter que les jeunes filles soient contraintes à vivre une grossesse précoce non désirée ou le cas échéant un avortement. A côté de la survenue d’une grossesse non désirée, le SIDA, les violences et la discrimination à l’égard des femmes nous obligent à offrir à nos enfants une éducation sexuelle et affective sans fleur ni tabou, mais vraie, fondée sur la responsabilité et l’équité.

Une grande majorité des adolescents hésite à discuter des questions liées à la sexualité avec leurs parents. Aussi, l’éducation sexuelle est-elle toujours un sujet que beaucoup de parents ressentent comme gênant.

Au vu de ce qui précède, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle :

  • Sachant que l’éducation sexuelle est souvent négligée, le Gouvernement, n’estime-t-il pas que l’éducation sexuelle à l’école devrait être revalorisée ?
  • Le Gouvernement, pourrait-il envisager de véritables campagnes de sensibilisation pour certains niveaux scolaires ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Nancy Arendt
Députée

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