Concernant les propos tenus par Monsieur le Président du Parti CSV et Député, Michel Wolter, lors de la séance plénière de la Chambre des Députés du 13 juin dernier, le groupe politique CSV tient à rappeler que Monsieur Wolter a parlé au nom de tous les députés membres du CSV. Il est intervenu suite aux reproches formulés à l’encontre des députés CSV de participer d’une manière ou d’une autre au discrédit d’un haut magistrat.
Monsieur Wolter n’a à aucun moment entendu remettre en cause la liberté d’expression des médias ou encore le principe de la protection des sources, auxquels lui-même, tout comme le CSV, restent profondément attachés.
Le groupe politique CSV regrette la décision prise par le bureau du Conseil de Presse de ne pas donner suite à une demande de Monsieur Wolter d’être entendu par lui. Une telle réunion aurait à notre avis permis de dissiper d’éventuels malentendus.
Si la liberté d’expression, y compris celle des médias, constitue bel et bien la base de toute démocratie, le droit pour chaque citoyen d’être entendu en ses explications fait également partie des règles qui fondent et régissent l’Etat de droit.
S’il est vrai que nul ne saurait contraindre le bureau du Conseil de Presse à entendre quiconque, il doit toutefois être permis de se demander, si sa décision ne risque pas de le mettre en porte-à-faux par rapport à des principes que ses membres défendent.
Communiqué par le groupe politique chrétien-social (CSV) en date du 26 juin 2013