Tania Matias, 29 ans, est candidate du CSV aux européennes. Interview dans l’Essentiel
«L’essentiel»: Comment êtes vous arrivée en politique?
Tania Matias (des Jeunes chrétiens-sociaux, CSJ): J’ai toujours eu des contacts avec le CSJ via mon travail au LCGB. Je m’occupe des dossiers sur les jeunes et sur les étrangers. Et j’ ai un aspect politique dans mon emploi, avec des avis sur des lois.
Pourquoi les européennes?
Je suis de nationalité portugaise, je ne pouvais donc pas me présenter aux législatives. Il faut des jeunes, qui n’ont pas forcément la même perception de l’Europe que les plus anciens. Et je me suis beaucoup investie auprès des étrangers pour leur participation à la vie politique. Il est donc normal que je m’engage. Pourtant, les étrangers sont peu représentés…
Ce n’est pas toujours la faute des communautés étrangères. Ces dernières années, il y a eu de nombreuses lois les concernant. Mais on ne sait pas toujours comment les mobiliser.
C’est quoi, être chrétien-social?
C’est mettre l’être humain au centre de la société. En faisant autre chose qu’un marché superproductif.
Un parti chrétien peut-il faire bouger le pays sur les questions de société comme l’avortement ou le mariage gay?
Conservateur ou pas, le parti ne va pas se fermer à la réalité, il doit aller dans le sens de la société.
Source: Jérôme Wiss, l’Essentiel, 23 mars 2009