En date du jeudi, 22 juillet 2004, le Parlement Européen a approuvé la nomination de Monsieur Barroso à la tête de l’exécutif européen.
En date du jeudi, 22 juillet 2004, le Parlement Européen a approuvé la nomination de Monsieur Barroso à la tête de l’exécutif européen.
Des 711 députés européens ayant participé au vote (sur un total de 732), une large majorité de 413 députés s’est prononcée pour la nomination de l’ancien Premier ministre portugais. Deux cent cinquante et un parlementaires ont rejeté la candidature, 44 ont voté blanc, et trois suffrages ont été déclarés nuls.
Monsieur Barroso a constaté à l’annonce du résultat que le soutien à sa personne dépasse largement les rangs du centre-droit, dont il est issu. En effet, à l’inverse des autres députés socialistes, les Allemands du SPD, les espagnols du PSOE et les Portugais du PS ont appuyé Monsieur Barroso.
« Une commission forte et indépendante »
Dans une première prise de position, Monsieur Barroso s’est engagé pour une « commission forte et indépendante ».Et de poursuivre : « Dans une Union à 25, nous avons désespérément besoin d’une Commission forte. »
Monsieur Barroso succédera à l’actuel président de la Commission, Romano Prodi, le 5 novembre prochain. La ratification de la Constitution Européenne dans les 25 Etats membres constituera le premier grand défi de son mandat de cinq ans.
Par ailleurs, M. Barroso a fait savoir devant le Parlement Européen qu’il entend annoncer la composition de la Commission jusqu’au 24 août. Celle-ci comptera désormais 25 membres, un par pays. La nomination de chacun des commissaires doit ensuite également obtenir l’aval du Parlement Européen.
Félicitations du Premier ministre luxembourgeois
Dans un message adressé à José Manuel Barroso, le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker a fait part de son soutien au futur président de la Commission : « Je suis convaincu que vous saurez présider aux affaires de la Commission européenne avec la compétence, le dynamisme et la doigté qui vous sont propres et que j’ai pu apprécier tout au long de votre mandat de Premier Ministre. »
A quelques mois du début de la présidence luxembourgeoise de l’UE, le 1 janvier 2005, Monsieur Juncker a souligné la détermination du Luxembourg à travailler « en étroite collaboration avec la Commission européenne et son président dans une atmosphère à la fois amicale et professionnelle. »
Dans le cadre des négociations en vue de la formation du prochain gouvernement, les délégations du CSV et du POSL sont d’ores et déjà convenues des priorités en matière de la présidence, à savoir : l’adaptation du pacte de stabilité et de croissance, la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne ainsi que les négociations à venir sur le cadre financier de l’UE pour la période de 2007 à 2013. A ce sujet, le CSV et le POSL sont unanimes pour dire que le futur budget européen doit être revu à la hausse.