Nouveau système d’auto-surveillance pour patients atteints de diabète

Réponse à la question N° 3367 (Question écrite) de Madame Françoise Hetto-Gaasch, Députée concernant Nouveau système d’autosurveillance du diabète, par Monsieur Romain Schneider, Ministre de la Sécurité sociale: QP 3367

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Madame la Ministre de la Santé et à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale.

Les patients atteints de diabète peuvent depuis un certain temps profiter d’un nouveau système d’auto-surveillance qui se compose d’un capteur rond qui est posé simplement sur l’arrière du bras par le patient lui-même. Chaque minute, le capteur mesure le taux de glucose dans le liquide interstitiel grâce à un petit filament (5 mm de long et 0,4 mm de large) inséré juste sous la peau. Pour obtenir rapidement, et de manière indolore, la mesure de son taux de glucose, il suffit de passer le lecteur au-dessus de ce capteur.

Selon mes informations le remboursement se fait au Luxembourg pour les patients sous multi-injections d’insuline ou sous traitement par pompe à insuline. La Caisse Nationale de Santé (CNS) accorderait un remboursement maximal de 24 capteurs par an. En effet les capteurs sont sensés fonctionner pendant 14 jours, cependant, certains patients rencontrent des difficultés à maintenir opérationnel le capteur les 14 jours en question. Il s’agit notamment des enfants aux bras très fins, des décollements liés à la transpiration ou encore les personnes pratiquant régulièrement la natation.

Dans ce contexte, j’aimerais poser la question suivante à Madame la Ministre de la Santé et à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale :

  • Le gouvernement peut-il confirmer les informations exposées ci-dessus ?
  • Dans l’affirmative, le gouvernement n’estime-t-il pas que la CNS devrait rembourser davantage de capteurs, notamment pour les enfants concernés ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Françoise Hetto

Députée

Zréck