Monsieur le Président,
Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse au sujet de l’apprentissage transfrontalier.
Le Luxembourg est un moteur économique de la Grande Région surtout si on prend en considération le marché de l’emploi. Ainsi, le Grand-Duché n’a pas seulement besoin de simple main d’œuvre, mais surtout de salariés qualifiés. C’est dans cet ordre d’idée que depuis la mise en œuvre de la loi du 19 décembre 2008 portant réforme de la formation professionnelle et plus particulièrement du règlement grand-ducal du 26 juillet 2010 portant organisation de l’apprentissage transfrontalier, l’apprentissage transfrontalier a reçu une base légale.
Dans ce contexte, j’aimerai poser les questions suivantes au ministre :
- Comment l’apprentissage transfrontalier a-t-il évolué, et plus spécifiquement dans quels professions/métiers ?
- Qui décide de la possibilité de mettre les différentes formations sur la liste des apprentissages transfrontaliers éligibles ? Est-ce que cette décision se fait en coopération et en accord avec les chambres professionnelles compétentes ?
- Combien de temps les professions/métiers restent-ils sur cette liste, même si aucun(e) candidat(e) ne postule pour une de ces formations ?
- Comment est réglé le financement de l’apprentissage transfrontalier surtout en matière des frais en relation avec la préparation à l’examen de fin d’apprentissage qui au Luxembourg sont pris en charge par l’État luxembourgeois ? Ces frais sont-ils pris en charge par les gouvernements dans nos pays voisins ? Si des frais incombent, quels sont les montants investis jusqu’à présent et pour quels métiers/professions ventilés par pays ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Marc Spautz |
Député |
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