Stëmmt et datt d’Schwammmeeschteren net méi vill un de Schwammcoursë vun der Primärschoul deelhuelen ? Kéint et sinn datt Sécherheet an de Schwammcoursen duerch ze wéineg forméiert Schwammmeeschteren a Gefor bruecht gëtt ?

Monsieur le Président,

 

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse ainsi qu’à Monsieur le Ministre des Sports au sujet des cours de natation organisés dans l’enseignement fondamental.

Il est bien connu que la natation présente de nombreux avantages pour la santé physique et morale et ce, dès le plus jeune âge. Idéalement, la natation scolaire doit se dérouler dans un environnement très cadré assumée par des personnes possédant des brevets et expériences adaptés afin d’assurer la sécurité des enfants et de favoriser l’apprentissage de la natation dans les meilleures conditions.

Dans un article publié par le journal tageblatt, le président de l’ALIN (l’Association Luxembourgeois des Instructeurs de Natation) révèle des inquiétudes quant à la sécurité de la natation scolaire et regrette ainsi que les maîtres-nageurs ne participent plus de manière permanente à la direction des cours de natation à l’école fondamentale.

Dans ce même article de presse, le président de l’ALIN souligne également le manque d’expérience pratique de certains enseignants d’écoles fondamentales. De plus, il existerait un manque de place d’apprentissage pour maîtres-nageurs au Luxembourg, engendrant une pénurie de ces derniers.

 

C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes aux ministres :

  • Le gouvernement est-il d’accord avec les inquiétudes exprimées par le président de l’ALIN qui estime que la sécurité dans les cours de natation est mise en péril par la réduction du nombre d’instructeurs de natation titulaires d’un DAP (3 années de formation), entraînant ainsi une baisse des standards de sécurité, développés au long des dernières décennies dans l’enseignement de la natation dans le fondamental ?
  • Si cela s’avère être le cas, qu’est-ce que le gouvernement prévoit entreprendre ?
  • Dans la négative, le gouvernement pourrait-il fournir des raisons ?
  • Le gouvernement partage-t-il les inquiétudes énoncées par l’ALIN quant au manque d’expérience pratique des enseignants d’écoles fondamentales dirigeant les cours de natation dans l’école fondamentale ?
  • Le gouvernement estime-t-il que les enseignants remplaçants ont eu recours à un seuil adapté de pratique quotidienne pour être apte à diriger un cours de natation en toute sécurité ?
  • Le gouvernement est-il conscient du manque de place d’apprentissage pour les maîtres-nageurs, entrainant une pénurie de maîtres-nageurs formés ?
  • A noter que la qualité des cours de natations varie selon les mairies et que l’article 45 bis. de la loi du 18 juillet 2013 concernant des agents intervenant dans l’enseignement fondamental: « Dans le cadre de l’organisation des cours de natation, la commune siège d’une piscine peut recourir aux services d’instructeurs de natation pour assister des titulaires de classe ou leurs remplaçants lors de l’instruction d’élèves non-nageurs. », le gouvernement pourrait-il me communiquer combien de mairies ont fait recours aux services d’un maitre-nageur, au vue de la non-obligation exprimée par cette loi ? Le gouvernement ne pense-t-il qu’il fallait obliger les communes de recourir aux services d’instructeurs de natation pour assister des titulaires de classes ou remplaçants lors de l’instruction de natation ?
  • Existent-ils des statistiques quant aux compétences de natation acquises par les élèves après avoir terminé l’enseignement fondamental ? Combien d’enfants ne savent pas nager à la fin de l’enseignement fondamental ? Comment ce taux a évolué au fil du temps ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

 

 

Marc Spautz

Député

Zréck