Réponse à la question N° 1920 (Question écrite) de Madame Martine Hansen, Députée concernant “Master in Secondary Education”, par Monsieur Claude Meisch, Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse:QP 1920
Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions parlementaires à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse au sujet du Master in Secondary Education.
Le 15 mars 2016, le Ministre de l’Éducation nationale et le recteur de l’Université du Luxembourg ont signé une convention portant sur la mise en place d’une formation menant au Master in Secondary Education. La formation s’adresse prioritairement aux détenteurs d’un bachelor en études romanes ou allemandes et en mathématiques. Le master en enseignement secondaire devrait préparer les futurs professeurs de l’enseignement secondaire et secondaire technique aux défis et aux spécificités du système scolaire luxembourgeois, à savoir la gestion du multilinguisme et la multiculturalité en classe.
Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse :
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Quel est le taux d’échec à l’examen-concours pour les candidats détenteurs d’un diplôme sanctionnant des études portant sur les lettres et langues françaises, ou allemandes, ainsi que sur des études en mathématiques ?
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Le taux d’échec est-il lié au manque de compétence dans la discipline enseignée ?
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Monsieur le Ministre estime-t-il suffisant le fait d’avoir poursuivi trois, voire seulement deux années d’étude dans la discipline pour pouvoir enseigner cette matière ?
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Ne risque-t-on pas de délaisser le perfectionnement des compétences des candidats dans la discipline enseignée et d’abaisser le niveau de qualification exigé pour accéder à la fonction de professeur ?
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Compte tenu du fait que le stage prévoit surtout des cours en pédagogie pratique et théorique, le Ministre entend-t-il adapter le stage pour les candidats du master en enseignement secondaire ?
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Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre envisage-t-il d’offrir lors du stage davantage de cours dans les matières de spécialisation des candidats (à savoir le français, l’allemand ou les mathématiques) ?
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Le détenteur d’un diplôme de master « Lehramt Mathematik » délivré par une université étrangère par exemple, sera-t-il admis à l’examen-concours ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Martine Hansen
Députée
Zréck