Coût de l’encadrement des évènements sportifs par la Police Grand-Ducale

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Force Publique et à Monsieur le Ministre des Sports, de l’Action humanitaire et de la Sécurité sociale au sujet du coût de l’encadrement des évènements sportifs par la Police Grand-Ducale.

Depuis quelque temps, les actes de violence voire les affrontements de camps adverses à l’occasion d’évènements sportifs ont tendance à se multiplier. La rencontre il y a une dizaine de jours entre l’équipe de football du CS Grevenmacher et celle de Jeunesse Esch n’en est qu’une illustration. Ceci amène inéluctablement à une intensification de la présence policière lors de tels évènements.

C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Force Publique et à Monsieur le Ministre des Sports, de l’Action humanitaire et de la Sécurité sociale :

  • Les Ministres peuvent-ils me fournir des estimations quant aux coûts engendrés par l’encadrement par la Police Grand-Ducale de ces évènements « à risque » ? Les Ministres peuvent-ils plus particulièrement fournir des informations quant à l’évolution de ces coûts sur les cinq dernières années ?
  • Combien de policiers (en termes d’heures de travail) ont dû être mobilisés en 2013 pour l’encadrement de tels évènements ?
  • Combien d’évènements sont classés par la Police Grand-Ducale comme étant « à risque » ?
  • Quelles sont les mesures préconisées par les Ministres pour empêcher des débordements à l’avenir ?
  • Les Ministres peuvent-ils indiquer si et comment les « hooligans » sont fichés au Luxembourg ?
  • Les personnes ayant subi des interdictions de stade à l’étranger se voient-elles également exclues des stades au Luxembourg ? Est-ce que les organisateurs de manifestations sportives ont-ils la possibilité de procéder à des contrôles d’identité à l’entrée ? A défaut comment ces personnes sont-elles dans les faits tenues à l’écart des évènements ?
  • Ne serait-il pas utile de faire supporter les frais occasionnés par la présence policière lors de ces évènements par les malfrats eux-mêmes ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Nancy Arendt

Députée

Zréck