Ass d’Regierung der Meenung datt d’Hëllefen, déi Micro-Entreprisen wärend der sanitärer Kris kruten, duer ginn ?

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Classes Moyennes et à Monsieur le Ministre du Travail.

D’après mes informations, de nombreuses micro-entreprises, plus particulièrement les entreprises plus « jeunes », éprouvent toujours d’énormes difficultés à retrouver pied sur un marché devenu plus concurrentiel dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Il semble dès lors nécessaire de développer une stratégie de sortie de crise qui profite également aux plus petites entreprises.

Dans ce contexte, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Classes Moyennes et Monsieur le Ministre du Travail :

  • Pour des très petites entreprises, le recours au chômage partiel continue d’être d’une importance primordiale. Le chômage partiel qui a pour but d’aider les entreprises pendant la période de crise sanitaire de Covid-19 prendra cependant fin le 30 juin 2021. Combien de micro-entreprises ont fait une demande pour le chômage partiel pour le mois de mai 2021 et pour le mois de juin 2021 ? Dans quels secteurs ces micro-entreprises sont-elles actives ?
  • Quelles solutions s’offrent aux micro-entreprises pour la période après le 30 juin 2021 ? Est-ce que le soutien apporté aux micro-entreprises pendant la période de crise sanitaire de Covid-19 semble suffisant au Gouvernement ? Quel est le retour du terrain sur les aides gouvernementales pour les micro-entreprises ?
  • Messieurs les Ministres ont-ils des informations sur la situation spécifique des micro-entreprises (par secteur) et sur la manière dont elles ont été capable de gérer les effets de la crise sanitaire de Covid-19 ?
  • Messieurs les Ministres sont-ils d’avis que l’offre de formation continue qui s’adresse aux micro-entreprises répond à leurs besoins ?
  • Il est généralement admis que les micro-entreprises sont défavorisées par l’impôt sur la fortune et que l’impact est bien plus important pour ces très petites entreprises. Messieurs les Ministres ne sont-ils pas d’avis qu’il faudrait instaurer un régime spécial pour les micro-entreprises dans l’objectif de réduire les inégalités ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

                                     

Laurent Mosar

     Député

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