Amiante détectée dans le bâtiment Jean-Monnet

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes au sujet du bâtiment Jean-Monnet.

Les 1600 fonctionnaires de la Commission européenne hébergés dans le bâtiment Jean-Monnet au Kirchberg auraient dû être évacués à partir de l’été 2014 en raison de la présence d’amiante dans l’édifice. Selon plusieurs organes de presse, le Ministre des Affaires étrangères et européennes a promis de trouver une solution définitive d’ici mi-février. Le gouvernement et la Commission européenne sont depuis environ six mois à la recherche de nouveaux locaux pour reloger le personnel.

Le journal « d’Lëtzeburger Land » a par ailleurs précisé dans son édition du 23 janvier 2015 qu’il serait question de l’ancien bâtiment de la société « Price-Waterhouse-Coopers » sis à la Cloche d’Or. Dans un article paru aujourd’hui dans la presse électronique, les cas de maladie dus à l’exposition à l’amiante dans le bâtiment Jean-Monnet seraient désormais au nombre de 4. Les fonctionnaires concernés se sentent de plus en plus délaissés et craignent pour leur santé mise en danger à cause de procédures trop lentes du côté des autorités compétentes.

C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes :

  • Monsieur le Ministre peut-il confirmer les cas de maladie dus à l’exposition à l’amiante détectée dans le bâtiment Jean-Monnet ?
  • Monsieur le Ministre peut-il confirmer que l’ancien siège de la société « Price-Waterhouse-Coopers » est envisagé comme site provisoire ?
  • Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre est-il en mesure de chiffrer les coûts de location du bâtiment ? Peut-il déterminer la clé de répartition de la prise en charge de ces frais locatifs ?
  • Monsieur le Ministre peut-il fixer l’échéance du transfert des fonctionnaires ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Laurent Mosar

Député

Zréck