Importation illégale de médicaments

Une question parlementaire de Madame la députée Nancy Arendt à Monsieur le Ministre de la Justice, Monsieur le Ministre de la Communication et des Médias, Monsieur le Ministre des Finances ainsi qu’à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Justice, Monsieur le Ministre de la Communication et des Médias, Monsieur le Ministre des Finances ainsi qu’à Monsieur le Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale au sujet de l’importation illégale de médicaments.

La vente de médicaments contrefaits et illégaux devient un phénomène de plus en plus répandu. En effet, il semble très facile de se procurer par internet  un médicament qui n’est pas autorisé sur le marché luxembourgeois.

Cette aisance d’obtenir des médicaments illégaux ou dangereux peut à la fois mener à une fausse médication dans le chef des consommateurs, et tenter nos jeunes et autres de se procurer de manière anonyme des substances illégales et/ou dangereuses en vue de perdre du poids, d’améliorer la concentration, de diminuer la fatigue, de faciliter le sommeil ou d’améliorer les performances sportives pour ne mentionner que ces sujets-là.  

Au vu de ce qui précède, j’aimerais poser les questions suivantes aux ministres concernés :

  • Existe-t-il des estimations chiffrées quant à l’importation de médicaments illégaux ?
  • Combien de contrôles sont effectués par la douane luxembourgeoise afin de limiter ces importations à un minimum et combien de confiscations de médicaments illégaux ont pu être notées ?
  • Peut-on retracer l’origine de production de ces médicaments sachant que certains pays comme la Chine n’ont pas les mêmes critères de qualité et de pureté ?
  • Quelles sont les conséquences de ces interceptions pour les clients ?
  • Y a-t-il un moyen de retracer ces commandes par internet ?
  • De quelle manière le gouvernement entend-il lutter contre ce phénomène de plus en plus répandu ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Nancy Arendt
Députée
Zréck