L’éducation physique et sportive à l’école primaire

Une question parlementaire de Monsieur le député Gilles Roth à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle ainsi qu’au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle ainsi qu’au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche concernant l’importance de l’éducation physique et sportive à l’école primaire. 

D’après mes informations, l’apprentissage d’une didactique et d’une méthodologie en éducation physique et sportive ne fait plus partie du champ obligatoire de la formation de l’instituteur. Ainsi, contrairement à l’obligation ancienne de fréquenter entre 120 à 180 heures de cours en formation d’éducation physique et sportive, le nouveau « bachelor profesionnel en sciences de l’éducation » ne prévoit plus que 2 fois 24 heures de formation dans ce domaine, et ceci seulement de manière optionnelle. Il en découle  qu’à l’avenir il sera tout à fait possible qu’un instituteur diplômé ne dispose plus d’aucune formation spécifique en la matière.   

Considérant que l’activité sportive exerce une influence positive sur le développement et le bien-être physique, moral et social de l’enfant et consiste par ailleurs une arme efficace contre l’obésité, qui au cours des dernières années est devenu un facteur alarmant de notre société, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle ainsi qu’à Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche :  

  • Quelles sont les raisons qui sont à l’origine de la décision d’exclure les cours de formation en éducation physique et sportive du champ obligatoire de la formation de l’instituteur?
  • Madame et Monsieur les Ministres ne jugent-t-ils pas opportun d’accroître la valeur de l’éducation physique et sportive à l’école en considérant que ces cours contribuent à augmenter en qualité et en quantité l’activité motrice des enfants?
  • Madame et Monsieur les Ministres ne sont-ils pas d’avis qu’il est important que ces cours soient assurés par des instituteurs sinon des professeurs diplômés en la matière ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Gilles Roth
Député

Zréck