En 2006 douze cas d”hépatite C aiguë ont été déclarés à la division de l’inspection sanitaire. En raison des chiffres absolus peu élevés il est difficile de dégager une tendance au fil des années, mais il ne semble pas que les infections au virus de l’hépatite C, nouvelles et déclarées, affichent une tendance sensible à la hausse.
Actuellement le Gouvernement n’envisage pas de campagne de dépistage ou de sensibilisation, mais renvoie à une recommandation du Conseil supérieur d’hygiène (juillet 2006) aux médecins et aux personnes concernées, et concernant l’hépatite C. Cette recommandation, qui peut être consultée sur le site du Ministère de la Santé (mb Conseil supérieur d’hygiène) spécifie entre autres les personnes qui devront bénéficier d’un test pour le virus de l’hépatite C, notamment:
- Les personnes ayant injecté ou injectant des drogues intraveineuses.
- Les personnes ayant reçu du sang de donneurs chez qui on a diagnostiqué par la suite une hépatite C.
- Les personnes ayant reçu une transfusion sanguine ou une greffe d’organe avant 1991.
- Les personnes en hémodialyse chronique.
- Toute personne ayant des tests hépatiques (transaminases: GOT, GPT) anormaux, même si les perturbations ne sont que légères.
- Tout membre des professions de santé ayant subi dans l’exercice de sa profession une piqûre accidentelle ou une éclaboussure de sang dans l’oeil.
- Toute femme enceinte présentant des facteurs de risque.
- Les enfants nés de mères infectées par le virus de l’hépatite C.
Ces tests sont à faire à des intervalles à déterminer par le médecin traitant.