Réponse de Madame la Ministre de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle à la question parlementaire de Monsieur le député Marcel Oberweis concernant l’avenir professionnel des élèves inscrits en section horticole au LTA

Link : Qp concernant l’avenir professionnel des élèves inscrits en section horticole au Lycée technique agricole LTA d’Ettelbruck

1. La situation des diplômés varie selon la formation qu’ils ont suivie: La section horticole se compose de quatre sous-sections menant à quatre métiers différents:

  • le fleuriste (Florist) fait partie du secteur des services. Il est employé dans les magasins fleuristes y compris dans le cadre de grandes surfaces; plus rarement dans les administrations communales et publiques
  • le floriculteur (Zierpflanzengärtner) fait partie du secteur des productions primaires. Il travaille chez des horticulteurs qui produisent des plantes ornementales. Les débouchés sont actuellement assez limités au Grand Duché
  • l’horticulteur-maraîcher (Gemüsegärtner) fait aussi partie du secteur des productions primaires. Il travaille chez des horticulteurs qui produisent des légumes ainsi que dans des initiatives de mise au travail comme chef d’équipe ou d’insertion au travail. Toutefois les débouchés sont assez limités au Grand-Duché.
  • le pépiniériste – paysagiste (Baumschulgärtner – Garten- und Landschaftsgärtner) appartient aussi au secteur des productions, mais la plupart des élèves s’orientent vers le secteur des services (partie paysagiste) et productions primaires (partie pépinièriste). Il existe des débouchés dans les pépinières, entreprises paysagistes, les Garden-Center, les initiatives de mise au travail (chef d’équipe) ou d’insertion au travail, les administrations communales et publiques.

2. L’Administration de l’emploi nous informe que le nombre de demandeurs d’emploi dans le secteur horticole s’élève à 350. Il est toutefois à ce stade impossible de vérifier combien sont détenteurs d’un diplôme (CATP ou technicien).

Toutefois, vu que plus de 95% des apprentis ont choisi une formation dans le domaine de la prestation de services (Fleuriste et Pépiniériste-Paysagiste) et non pas dans ceux des productions primaires, comme floriculteur ou horticulteur-maraîcher, une augmentation de la production horticole nationale est peu envisageable.

Par ailleurs, pour se lancer dans la création d’une entreprise, que ce soit pour la production ou pour le secteur de services, un diplômé doit avoir acquis une solide expérience professionnelle dont une partie à l’étranger. La création d’une nouvelle entreprise de production en horticulture nécessite un investissement financier important.

La création d’une zone horticole permettrait d’établir de nouvelles entreprises dans le domaine de la production et de créer des emplois. Une telle démarche dépasse évidemment le cadre de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle.

Zréck