Une question parlementaire de Monsieur le député Marcel Oberweis à Monsieur le Ministre de l’Environnement et à Monsieur le Ministre de l’Economie
Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 76 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre de l’Environnement et à Monsieur le Ministre de l’Economie concernant le refus de construction de huit des quinze centrales éoliennes dans le parc éolien du canton de Rédange.
Les énergies renouvelables telles que l’énergie éolienne, l’énergie solaire et la biomasse représentent des atouts pour la production d’énergie électrique décentralisée. L’avantage principal des ces sources d’énergie est que leur utilisation permet de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et ainsi de s’approcher des objectifs fixés dans le cadre du protocole de Kyoto.
Parmi ces sources, la production d’énergie à partir des centrales éoliennes devrait, à mes yeux, être encouragée davantage au Luxembourg surtout parce que nos campagnes livrent les conditions optimales pour leur construction voire leur exploitation. D’après mes informations pourtant, parmi les quinze centrales éoliennes, dont la construction avait été planifiée au parc éolien du canton de Redange, seulement sept seront finalement construites. En effet, la construction des huit autres centrales éoliennes vient d’être refusée dans le cadre de la procédure commodo-incommodo. Ce refus me semble d’autant plus incompréhensible que la Commune d’Attert (Belgique) planifie quant à elle d’ériger de son côté son propre parc éolien.
Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Environnement et à Monsieur le Ministre de l’Economie:
- Quelles ont été les raisons de ce refus dans le cadre de la procédure commodo-incommodo ?
- Quelles sont les chances de voir un jour d’autres parcs éoliens au Luxembourg ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Marcel Oberweis
Député