De Conclusioune vun enger Impaktstudie no, kéint den Héichwaasserrisiko klammen. Duerfir froen de Marcel Oberweis an de Marco Schank den Ëmweltminister wéi et mat der geplangter Renaturéierung am Uelzechtdall soll weider goen.
Monsieur le Président,
Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 75 du Règlement de la Chambre des Députés, nous désirons poser une série de questions à Monsieur le Ministre de l’Environnement concernant les travaux de renaturation de l’Alzette entre Lorentzweiler et Lintgen.
Le règlement grand-ducal du 27 août 1997 déterminant les conditions à respecter et les mesures à prendre en matière de protection de la nature, de restauration et de compensation des milieux naturels dans le cadre de la construction de la route reliant Luxembourg à Ettelbruck prévoit la renaturation de la vallée de l’Alzette par l’aménagement de zones amphibiennes et de zones humides de quelque 64 hectares entre les villages de Lorentzweiler et de Lintgen.
Selon l’étude complémentaire d’évaluation des impacts sur l’agriculture du projet de renaturation de l’Alzette, la renaturation telle que prévue engendrerait la perte de terres agricoles et aurait pour conséquence une aggravation du risque d’inondation dans la région de Lintgen. Selon les conclusions de l’étude, les problèmes d’humidité risquent de devenir récurrents et de s’amplifier à l’avenir pour les habitants des villages limitrophes affectant de la sorte l’usage agricole.
Alors que le règlement grand-ducal créant cette zone de 64 hectares y exclut tout activité agricole, le Ministre de l’Environnement s’est cependant dit ouvert à l’organisation d’une agriculture douce sur le site, ce qui impliquerait une modification dudit règlement.
Dans ce contexte, nous voudrions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Environnement :
• Monsieur le Ministre peut-il nous confirmer la réalisation de la renaturation de la vallée de l’Alzette selon les dispositions du règlement grand-ducal du 27 août 1997 ?
• Dans la négative, Monsieur le Ministre entend-il modifier le règlement en question et le cas échéant, quelles seraient alors les alternatives envisagées par rapport aux plans de renaturation élaborés par l’administration des eaux et forêts?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.
Marcel Oberweis
Marco Schank
Députés
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