Les Chemins de Saint Jacques de Compostelle

Une question parlementaire de Marcel Oberweis au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Culture
Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 75 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaite poser une série de questions à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Culture concernant les Chemins de Saint Jacques de Compostelle.

Le Conseil de l’Europe a reconnu en 1987 les Chemins de Saint Jacques de Compostelle comme premier itinéraire culturel européen. La Déclaration faite à Saint Jacques de Compostelle le 23 octobre 1987 en présence des ministres de la culture européens, marque les objectifs et définit la philosophie de ce premier itinéraire culturel : inciter les citoyens de l’Europe en construction et tout particulièrement les nouvelles générations à redécouvrir les Chemins de Saint Jacques, à prendre connaissance de tout ce que le mouvement vers Compostelle a apporté à l’identité culturelle européenne et à parcourir à nouveau ces chemins avec un esprit d’avenir.

Pour revitaliser ledit itinéraire, le Conseil d’Europe avait prévu en 1987 de créer un emblème commun qui permette de visualiser cet ensemble de chemins sur le territoire européen en soulignant la portée symbolique de l’espace défini par ces voies de pèlerinage. Cependant, j’ai pu constater que le Luxembourg n’a pas pris les mesures d’indication nécessaire, de façon que les pèlerins se voient éventuellement confrontés à des problèmes d’orientation géographique.

A mes yeux le gouvernement doit remédier le plus vite possible à ce problème, en vue de l’année culturelle 2007.

Dans ce contexte, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Culture :

• Le gouvernement envisage-t-il installer des panneaux d’indication pour le Chemin de Saint Jacques de Compostelle ?

• Dans l’affirmative, quels sont les délais prévus ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marcel Oberweis
Député

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