Waat sinn d’Konzepter vun der Regiirung a Saachen schoulesch Orientéirung?
Monsieur le Président,
Conformément aux articles 75 et 76 du règlement de la Chambre des Députés, j’ai l’honneur de vous informer que je désire poser une question parlementaire à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle.
La division de la formation administrative et commerciale de l’enseignement secondaire technique se répartit en deux cycles: le cycle moyen et le cycle supérieur. Ce dernier est subdivisé en une section de gestion et une section communication et organisation. Or, il paraît que cette formation n’offre plus de grands débouchés sur notre marché du travail. Il ressort en effet des récents chiffres de l’ADEM , qu’en août 2005 les chercheurs d’emploi ayant une formation de niveau moyen (soit une 10e à 13e de l’Enseignement secondaire Technique ou une formation de 4e à 1e de l’Enseignement secondaire) sont nettement en surnombre dans la catégorie « employés de bureau » par rapport aux autres demandeurs cherchant un emploi dans d’autres catégories professionnelles.
Ceci n’est qu’un exemple illustrant le problème d’une orientation professionnelle lacunaire, qui ne semble plus vraiment convaincre les élèves à bien réfléchir certains de leurs choix scolaires pouvant se révéler comme un sens unique, et ce dans le contexte d’une situation de plus en plus serrée sur le marché de travail luxembourgeois.
Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle:
1. Pouvez-vous me confirmer que les élèves ayant une formation administrative et commerciale déplorent de plus en plus de difficultés à trouver un emploi sur le marché de travail luxembourgeois?
2. Y a-t-il d’autres formations ressentant une certaine saturation sur notre marché de travail?
3. Quels sont vos concepts en vue d’une amélioration de l’orientation scolaire et professionnelle qui peuvent être mis en pratique dans l’immédiat et dans le moyen et long terme?
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes sentiments distingués.
Marcel OBERWEIS
Député