D’Formatioun vun de Schoulmeeschteren an der Belsch

Eng parlamentaresch Fro vun der CSV-Ostdéputéiert Marie-Josée Frank un de Minister fir Héichschoulwiesen François Biltgen
Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 75 du Règlement de la Chambre des Députés, j’aimerais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Culture et de la Recherche.

La loi du 12 août 2003 a prévu que les formations offertes à l’Institut Supérieur d’Etudes et de Recherches Pédagogiques (ISERP) soient reprises par l’Université du Luxembourg et dispensées pendant une période de transition prenant fin à l’issue de l’année académique de 2007-2008. Ces formations dispensées à l’actuel ISERP ne seront pas transférées telles quelles mais seront réformées pour répondre aux exigences universitaires, étant donné que dans certains pays de l’OCDE, la formation dispensée pour les instituteurs et institutrices constitue une formation universitaire de 240 à 300 crédits ECTS, affichant une composante forte dans les domaines des sciences sociales et établissant des liens avec la recherche en sciences humaines. A l’époque des discussions sur le projet de loi n°5059 qui est devenu la loi précitée, il a été question d’une formation d’un « bachelor » professionnel comprenant 180 crédits ECTS au moins.

Dans une interview dans le quotidien « d’Wort » du 25 juillet 2005, le Ministre de l’Enseignement supérieur a fait savoir que le groupe d’experts chargé de la réforme de la formation de l’instituteur a conclu qu’il était nécessaire de prévoir 240 crédits ECTS et que le gouvernement s’était rallié aux conseils de ce groupe d’experts. Plus concrètement, cela veut dire que les études s’étendront sur une durée de 4 ans.

Or, nombreux sont les candidat(e)s qui veulent poursuivre leurs études d’instituteur(trice) en Belgique qui ne prévoit actuellement que des cycles d’une durée de trois ans. Les étudiants luxembourgeois ayant terminé leurs études en Belgique doivent actuellement passer un examen pour être embauché par la suite.

Dans ce contexte, et au vu de la réforme projetée de la formation à l’UdL, j’aimerais savoir de Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche si les étudiants ayant poursuivi leurs études en Belgique conservent les mêmes conditions d’admission dans l’enseignement préscolaire et primaire au Luxembourg. Est-ce que les diplômes belges sont équivalents aux diplômes délivrés par l’UdL après 4 années d’études?

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes sentiments distingués.

Marie-Josée Frank
Députée

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