Eng gemeinsam parlamentaresch Fro vun de Norddéputéierten Marco Schank, Ali Kaes a Jean-Paul Schaaf un d’Edukatiounsministesch Mady Delvaux-Stehres
Monsieur le Président,
Conformément aux articles 75 et 76 du règlement de la Chambre des Députés, nous avons l’honneur de vous informer que nous désirons poser une question parlementaire à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle.
Le plan sectoriel « Lycées » a découpé le pays en quatre grands pôles – Nord, Centre, Est et Sud – qui, chacun, devrait offrir l’ensemble des formations qui ne sont pas soumises à des contraintes de rareté, telles que des formations spécialisées. L’idée du principe de « lycées de proximité » a été de désengorger les centres scolaires actuels, tels que Luxembourg-Limpertsberg, Campus Geesseknäppchen, Esch ou Echternach et de faciliter le transport scolaire.
Le plan sectoriel prévoit entre autres, qu’ « il faudrait ainsi prioritairement implanter dans une première phase des lycées dans les zones de Junglinster, de Rédange et d’Esch/Belval. Ensuite, ce serait, dans une deuxième phase avec deux ans de décalage, au tour du vide scolaire relatif du sud-est fortement peuplé en termes d’élèves, de recevoir un lycée. Cette implantation devrait précéder celle d’un lycée dans le vide scolaire relatif de l’extrême-nord, qui est probablement à écarter pour cette décennie du fait du double désavantage de sa faiblesse démographico-scolaire en termes absolus et de son large empiètement sur l’aire de recrutement du LN. Néanmoins, au vu de l’estimation des futurs besoins en infrastructures réalisée plus haut, un lycée pourrait y être implanté pour l’horizon 2011, à condition, toutefois, que l’actuel accroissement démographique continue dans la moitié septentrionale du pôle Nord. »
Dans la réponse à une question parlementaire du 13 octobre 2000, l’ancienne Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle Anne Brasseur a compté 956 élèves pour le canton de Clervaux fréquentant l’enseignement secondaire et secondaire technique.
Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes à Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle:
Est-il prévu de faire construire dans les années à venir un lycée d’enseignement secondaire pour des élèves qui sont aujourd’hui obligés de se rendre à Diekirch, Wiltz, Ettelbruck ou Luxembourg pour poursuivre leurs études secondaires?
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en l’expression de nos sentiments les plus distingués.
Marco SCHANK
Jean-Paul SCHAAF
Ali KAES
Députés