Den Députéierten Laurent Mosar freet den Justizminister iwwert de Fonctionnement vun der société coopérative SPIDOLSWÄSCHEREI am Prisong zu Schrasseg
Monsieur le Président,
Conformément aux articles 75 et 76 du règlement de la Chambre des Députés, j’ai l’honneur de vous informer que je désire poser une série de questions à Monsieur le Ministre de la Justice.
Dans une annonce récemment publiée dans la presse luxembourgeoise, la société coopérative ” Spidolswäscherei ” entend recruter un nouveau directeur dans les meilleurs délais. Du fait que les activités de la société coopérative, étant principalement axées sur la blanchisserie de linge hospitalier pour les hôpitaux luxembourgeois, sont effectuées par des détenus des établissements pénitentiaires, la ” Spidolswäscherei ” constitue indubitablement une initiative de réinsertion professionnelle louable, dans la mesure où de nombreux prisonniers peuvent y développer une perspective professionnelle pour la période débutant après le séjour à Schrassig. Il faut cependant souligner que les activités de blanchisserie de linge pour les hôpitaux méritent des précautions particulières au niveau de la qualité, de l’hygiène et de la ponctualité. Si mes informations sont exactes, la ” Spidolswäscherei ” a l’intention de traiter le double des quantités de linge hospitalier actuel.
Il se pose dès lors un certain nombre de questions que je désire poser, Monsieur le Président, à Monsieur le Ministre de la Justice:
* Existe-t-il un concept définitif pour l’organisation et le fonctionnement de cette société? Combien de détenus vont y être engagés? Est-ce que la société entend procéder à des recrutements extérieurs? Est-ce que les activités nécessitent des formations particulières? Dans l’affirmative, lesquelles? Quelles sont les mesures prévues pour le cas où les détenus refusent d’effectuer leur travail? * Quelles sont les quantités exactes de linge hospitalier que la ” Spidolswäscherei ” va traiter?
* Dans ce dossier, est-ce que les hôpitaux notamment du secteur public vont être soumis aux nouvelles dispositions de la loi sur les marchés publics?
* N’y a-t-il pas de risques réelles d’une éventuelle concurrence déloyale par rapport au secteur privé, dont la Commission européenne pourrait éventuellement être saisie?
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes sentiments les plus distingués
Laurent Mosar
Député
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