Quels sont actuellement les temps d’attente pour pouvoir établir un diagnostic d’autisme ? Comment est-ce que ce temps d’attente peut-il être réduit ?

Monsieur le Président,

 

 

 

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Madame la Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale et à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.

 

D’après des informations relayées par la presse, le délai d’attente pour établir un diagnostic d’autisme par la Fondation Autisme Luxembourg (FAL) s’élève à quatre ans. En 2023, alors que 398 personnes ont contacté la FAL pour l’établissement du diagnostic, seuls 123 cas ont pu être traités. Cet état de fait, qui met de nombreuses familles dans une situation difficile, reflète un manque criant de ressources alors que la demande ne cesse d’augmenter.

 

Cette difficulté pour obtenir un diagnostic d’autisme en temps utile peut avoir des conséquences néfastes pour les enfants qui doivent bénéficier d’une offre scolaire adaptée à leurs besoins. Il y aurait par ailleurs une liste d’attente conséquente pour pouvoir intégrer une école adaptée aux besoins des enfants et bénéficier du soutien et de l’accompagnement du Centre pour enfants et jeunes présentant un trouble du spectre de l’autisme (CTSA).

 

Dans ce contexte, je voudrais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale et à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse :

 

  • Quels sont actuellement les temps d’attente pour pouvoir établir un diagnostic d’autisme ? Comment est-ce que ce temps d’attente peut-il être réduit ?

 

  • Parmi les cas traités en 2023, combien de cas d’autisme ont été diagnostiqués ? Comment le nombre d’enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme a évolué dans les dernières dix années ?

 

  • Est-ce que des enfants attendent actuellement leur intégration dans une école adaptée à leurs besoins ? Dans l’affirmative, combien d’enfants sont concernés par cette situation ? Comment allez-vous remédier à cette situation afin de leur permettre de bénéficier plus rapidement des aménagements dont ils ont besoin ?

 

  • Quelles sont les pistes pour améliorer les soins, la scolarité et l’encadrement de manière générale des enfants atteints d’autisme ?

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.

 

Stéphanie Weydert

Députée

Zréck