Wéi gesäit d’Regierung de Spidols-System no der Kris a solle verschidden nei Technologien um legale Plang enkadréiert ginn?

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Madame la Ministre de la Santé ainsi qu’à Monsieur le Ministre de la Digitalisation au sujet de la digitalisation du domaine de la santé.
La crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 a fait naître de nouveaux besoins en ce qui concerne la digitalisation du secteur de la santé.
Comme souligné dans l’édition juin 2020 du journal Paperjam « beaucoup de technologies pourraient être utiles et il faut les encadrer sur un plan légal pour pouvoir les utiliser si nécessaire, [à savoir les domaines d’]information à la population, autodéclaration de symptômes, respect des règles de confinement, alerte de proximité avec des patients infectés, téléconsultation, monitoring santé… »
La Fédération des Hôpitaux Luxembourgeois (FHL) espère que la crise sanitaire dynamisera les processus régissant les demandes d’équipement émanant des hôpitaux, qu’elle considère comme étant lents. Dans ce contexte, après avoir attendu de longues années l’accord afin de se doter de nouveaux appareils d’IRM, les hôpitaux comptent sur la pérennisation du monitoring mis en place durant la crise pour permettre au ministère de la Santé de « piloter le système hospitalier ».
En effet, il me revient que la carte sanitaire (le rapport qui dresse un état des lieux détaillé du secteur hospitalier) est toujours déphasée par rapport à la réalité par manque de statistiques à jour, notamment en ce qui concerne le besoin de lits supplémentaires au regard de l’augmentation de la population.
C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes :
Notons que l’analyse régulière des données permettra d’identifier rapidement les besoins, le Gouvernement prévoit-il de continuer à piloter le système hospitalier aussi après la crise sanitaire ?
Dans l’affirmative, le Gouvernement prévoit-il d’encadrer certaines technologies sur le plan légal ? Si tel est le cas, lesquelles ?
Si le Gouvernement ne prévoit pas de continuer à piloter le système hospitalier après la crise sanitaire, comment planifie-t-il de faire face aux défis du secteur de la santé, à savoir au manque de statistiques, par exemple en ce qui concerne le besoin de lits supplémentaires au regard de l’augmentation de la population ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marc Spautz
Député

Zréck