Wéi eng Mesuren hëlt d’Regierung vir de Lëtzebuergesche Medien wärend der Kris ze hëllefen ?

Monsieur le Président,

 

J’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 83 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions parlementaires à Monsieur le Ministre des Communications et des Médias concernant les difficultés des médias et plus particulièrement de la presse écrite suite à la pandémie Covid-19.

 

 

Les médias et notamment la presse écrite subissent de plein fouet les conséquences de la pandémie Covid-19 et des mesures de fermeture et de confinement qui ont été prises par le gouvernement afin de lutter contre la pandémie.

 

Le rédacteur en chef du quotidien « Tageblatt » ainsi que le président de l’entreprise de média « Maison moderne » viennent d’attirer l’attention sur les difficultés que subit le monde des médias depuis la déclaration de l’état de crise mi-mars 2020. En effet, depuis cette date la presse écrite notamment connaît un recul important – de l’ordre de plus de 50% – voire un « stop radical » des annonces publicitaires pour reprendre la formulation du président de « Maison moderne ». Beaucoup d’entreprises et de commerces ont dû fermer leurs portes voire ont dû réduire leur production ou leurs services et investissent en conséquence beaucoup moins en termes de publicités. Or, les annonces publicitaires représentent une partie non négligeable du chiffre d’affaire des médias. Certains médias ont dû se résoudre à demander à pouvoir bénéficier du chômage partiel pour une partie de leurs salariés.

Dans le cadre de ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Communication et des Médias :

  • Le gouvernement envisage-t-il de prendre des mesures spécifiques pour venir en aide au monde des médias dans le cadre de la lutte contre Covid-19 ? Dans l’affirmative, quelles mesures le gouvernement envisage-t-il concrètement ?
  • Combien de journalistes sont en chômage partiel ?
  • Quid des journalistes freelance ? Y a-t-il des demandes de la part de journalistes « freelance » à être aidés sous une forme ou une autre ? Tombent-ils sous les mesures d’ores et déjà décidées et qui visent les indépendants ? Ou bien faudra-t-il prévoir également des aides particulières qui ne s’appliqueraient qu’aux journalistes non-salariés ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

 

Laurent Mosar

Député

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