Appel vun der OMS fir nei Antibiotiken : Wéi reagéiert Lëtzebuerg ?

Réponse à la question N° 2884 (Question écrite) de Monsieur Jean-Marie Halsdorf, Député concernant Liste d’agents pathogènes prioritaires de l’OMS, par Madame Lydia Mutsch, Ministre de la Santé, Monsieur Claude Meisch, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche:QP 2884

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Madame la Ministre de la Santé et à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Le lundi, 27 février 2017, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié une liste «d’agents pathogènes prioritaires» les plus menaçants pour la santé humaine. Cette liste énumère 12 familles de bactéries résistantes même aux antibiotiques le plus récents. Jusqu’à présent, le marché pharmaceutique n’a pas encore réagi sous forme de nouveaux antidotes contre ces bactéries dont le groupe le plus critique comporte des bactéries multi-résistantes capables de provoquer des infections sévères, souvent mortelles, telles que des infections sanguines et des pneumonies. Dans ce contexte, l’OMS fait appel aux gouvernements à mettre en place des politiques incitant les agences financées par le public à investir dans la recherche-développement pour découvrir les nouveaux antibiotiques nécessaires d’urgence.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Santé et à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche:

  • Madame et Monsieur les Ministres sont-ils au courant de l’appel lancé par l’OMS ?
  • Comment le gouvernement entend-il procéder pour inciter les agences financées par le public à investir dans la recherche-développement pour découvrir les nouveaux antibiotiques nécessaires ?
  • Le gouvernement dispose-t-il de statistiques quant à la situation actuelle au Luxembourg ?
  • Quelles mesures préventives supplémentaires pourrait-on envisager afin de réduire le nombre d’infections nosocomiales multi-résistantes ainsi que le nombre de bactéries multi-résistantes ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Jean-Marie Halsdorf

Député

 

 

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